Rimes avec ferme


Définition de ferme
Définition:

  • Qui a de la consistance, de la dureté, par opposition à mou. - Un terrain ferme. - Un gâteau de pâte ferme. - Ce poisson a la chair ferme. - Comme les os se rendent plus fermes dans les endroits des ruptures. Jacques-Bénigne Bossuet, Sermons, jubilé, Pénitence, I.

  • La terre ferme, le continent, ce qui nest pas entouré d’eau, par opposition aux îles. - Les vaisseaux s’abordaient par la proue ; on abaissait de part et d’autre des ponts-levis, et on se battait comme en terre ferme. Voltaire, Mœurs, 75.

  • Qui tient fixement. - Ce plancher est ferme. - La paix… Et de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes, Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois. François de Malherbe, III, 2. - La mer est dans un état ferme d’équilibre ; et, si, comme il est difficile d’en douter, elle a recouvert autrefois des continents aujourdhui fort élevés au-dessus de son niveau, il faut en chercher la cause ailleurs que dans le défaut de stabilité de son équilibre. Laplace, Exp. IV, 12.

  • (fig) (ébauche-déf|fr) - Je ne sais s’il y a moyen de donner des règles fermes pour accorder les discours à l’inconstance de nos caprices. Blaise Pascal, Pensées, I, 3. - Pour m’attacher à vous par de plus fermes nœuds. Thomas Corneille, Ariane, II, 4. - Il ne pouvait y avoir de paix ferme et durable que celle où toutes les parties trouvaient un avantage égal. (Charles Rollin, Historique ancien Œuvres, t. v, p. 381, dans POUGENS.) - La justice, plus exactement rendue sous le règne d’Élisabeth que sous aucun de ses prédécesseurs, fut un des fermes appuis de son administration. Voltaire, Mœurs, 168. - Orbassan de nos lois est le plus ferme appui. Voltaire, Tancr. I, 1.

  • Qui se tient sans chanceler. Être ferme sur ses pieds, à cheval.

  • Être ferme sur ses étriers, se tenir d’aplomb à cheval.

  • (fig) Défendre son sentiment, être immuable dans sa résolution.

  • De pied ferme, loc. adv. Sans reculer. Attendre de pied ferme l’ennemi. Combattre de pied ferme. - Contre nous de pied ferme ils tirent leurs alfanges. Pierre Corneille, Cid, IV, 3.

  • En un sens particulier. Sans bouger d’un lieu. Il y a deux heures que je vous attends ici de pied ferme.

  • Dans les manœuvres militaires, conversion de pied ferme, conversion dont le pivot est fixe.

  • (fig) et (fam). Attendre quelquun de pied ferme, l’attendre avec la résolution de lui résister, témoigner qu’on ne le craint pas.

  • Terme de droit coutumier. Pied ferme. héritage affermé à longues années.

  • Un pas ferme, un pas dans lequel le pied se pose avec solidité sur le sol.

  • (fig) (ébauche-déf|fr) - Avide de travaux, insensible aux délices, Il marchait d’un pas ferme au bord des précipices. Voltaire, Henr. IX.

  • Terme de manége. Un cheval saute de ferme à ferme, il saute dans la même place.

  • Vigoureux, fort. Avoir la main ferme, les reins fermes. - Lartère, qui devait avoir un battement si continuel et si ferme. Jacques-Bénigne Bossuet, Connaiss. II, 8.

  • À la paume, avoir le coup ferme, pousser vigoureusement la balle.

  • Avoir la main ferme, signifie aussi avoir une main qui ne tremble pas. Cet enfant, lorsquil écrit, na pas la main ferme.

  • (fig) Tracer d’une main ferme le tableau d’une époque, le portrait d’un personnage, etc. raconter ces événements, faire ce portrait, etc. dans un style ferme.

  • Il se dit dans un sens analogue de la santé. - Malgré une constitution très ferme et une vie toujours très réglée, M. Méry se sentit tout d’un coup abandonné de ses jambes vers l’âge de soixante-quinze ans. Bernard le Bouyer de Fontenelle, Méry. - Le baron : Votre santé, monsieur ? - Forlis : Assez ferme ; et la tienne ? (Boissy, Dehors tromp. II, 10.)

  • Termes d’arts et de littérature. Qui a le caractère de la vigueur. Un burin ferme. Manière, exécution ferme. Le jeu de ce musicien est ferme.

  • Style ferme, style qui a de la concision et de la force.

  • (fig) Qui a de la solidité morale, qui ne se laisse ni changer ni détourner. - Lesprit sacré qui te conseille Est ferme en ce qu’il a promis. François de Malherbe, VI, 2. - Vous paraissiez plus ferme en vos intentions. Pierre Corneille, Cinna, III, 2. - Oui, je lui dois assez, seigneur, quoi qu’il en soit, Pour vous payer pour lui de l’amour qu’il vous doit ; Et je vous le promets, entier, ferme et sincère. Pierre Corneille, Héracl. v, 3. - Il Annibal m’a surtout laissé ferme en ce point Destimer beaucoup Rome et ne la craindre point. Pierre Corneille, Nicom. II, 3. - Je l’ai toujours connu ferme dans son devoir. Pierre Corneille, Œdipe, III, 4. - Le plus ferme souvent manque à ce qu’il propose. (Jean de Rotrou, Herc. mour. I, 6.) - Sitôt qu’il crut son fils ferme dans son devoir. Jean de la Fontaine, Oies. - Tous les hommes ensemble ont été fermes dans cette pensée, sans que jamais personne y ait contredit jusquà ce temps. Blaise Pascal, Pesant. de l’air, Conclusion. - Un cœur…noble pour s’élever au-dessus des passions et des intérêts, tendre pour assister les malheureux, ferme pour résister à l’iniquité. Esprit Fléchier, Lamoignon. - Crois-tu que, toujours ferme au bord du précipice, Elle la femme marche toujours sans que le pied lui glisse ? Nicolas Boileau-Despréaux, Sat. X. - Je demeure ferme dans le dessein de quitter… Marquise de Maintenon, Lett. à l’abbé Gobelin, 6 août 1674. - Louis avait le cœur ferme et l’esprit timide. (Charles Pinot, Historique Louis XI, Œuv. t. III, p. 358, dans POUGENS.) - Avec une âme juste et ferme, jai désiré que mon enfant eût un esprit droit, éclairé, étendu. Denis Diderot, Lett. à la comtesse de Cœrbach, Œuv. t. III, p. 446, dans POUGENS. - Deux cents de nos guerriers, amis fermes et sûrs. Casimir Delavigne, Vêpr. sicil. III, 6.

  • Rester ferme, ne pas changer d’opinion. - Mon bon homme, qui avait tant d’envie de voir le roi, resta ferme : je crains les monopoleurs, dit-il. Voltaire, Polit. et législation, Diatribe à l’auteur des éphém.

  • En un sens péjoratif. - Le ladre a été ferme à toutes les attaques. Molière, lAv. II, 6.

  • Particulièrement. Qui ne se laisse point abattre par l’adversité, intimider par le péril. Une âme ferme. - Lébranlement sied bien aux plus fermes courages. Pierre Corneille, Hor. I, 1. - Il Valentinien était chaste, libéral, humain, ferme dans la mauvaise fortune, et modéré dans la bonne. Esprit Fléchier, Historique de Théod. IV, 34. - Je vous crois fort au-dessus des revers que vous avez essuyés ; toutes les âmes nobles sont fermes. Voltaire, Lett. de la Borde, 16 avr. 1770.

  • Il se dit des choses en un sens analogue. Une volonté ferme. Une ferme espérance. Une foi ferme. - La vertu la plus ferme évite les hasards. Pierre Corneille, Poly. II, 4. - Cest peut-être un dessein mal ferme que le sien. Pierre Corneille, Sertor. IV, 1. - Louis XIV, après huit ans de désastres dans la guerre de la succession d’Espagne, prit la résolution ferme d’aller combattre lui-même à la tête de ce qui lui restait de troupes, quoique à l’âge de soixante-dix années. Voltaire, Mœurs, Fragm. sur l’hist. art. XVIII. - Des actions fermes et des paroles simples, voilà le vrai caractère des anciens Romains. Voltaire, Comm. sur Corn. Remarque Pompée.

  • Avoir le jugement ferme, l’esprit ferme, la tête ferme, avoir l’esprit solide et droit.

  • Qui révèle de la fermeté. Regard, contenance, voix ferme. - Voilà Ulysse lui-même ; voilà ses yeux pleins de feu et dont le regard était si ferme. (François de Salignac de la Mothe Fénelon, Tél. IX.)

  • (commerce) et de bourse. Marché, achat, vente ferme, marché, achat, vente qui emporte obligation de faire ou de prendre livraison.

  • Ferme contre prime, ou opération ferme contre prime, vente ferme et achat à prime.

  • Terme d’administration. Marché à prix ferme, marché passé par les ministres avec les fournisseurs pour les approvisionnements de l’armée, etc.

  • Ferme, loc. interj. qui s’emploie pour exciter, encourager. - Allons, ferme ! poussez, mes bons amis de cour. Molière, Mis. II, 5. - Ferme ! continuez à ne vous pas entendre. Lachaussée, Préjugé à la mode, I, 4. ferme (f) ((fp) : fermes ) (ébauche|fr)

  • (droit) Convention par laquelle un propriétaire abandonne à quelquun, pour un temps déterminé, la jouissance dun domaine agricole ou dun droit, moyennant une redevance. - Donner ses terres à ferme. - La ferme des chaises de léglise.

  • (ext) Exploitation agricole donnée à ferme.

  • Anciennement, système de perception des impôts dans lequel le fonctionnaire (fermier) payait davance une somme forfaitaire au roi, pour ensuite se payer en percevant les sommes dues, la différence formant son salaire. - La ferme des gabelles.

  • (archi) Assemblage de pièces destinées à supporter le faîtage, les pannes et les chevrons dun comble.

  • (term|Théâtre) Décor de théâtre monté sur châssis glissant latéralement ou sélevant des dessous par des trappes, disposé en avant de la toile de fond. ferme (ébauche|fr)

  • Ferme, adv. Dune manière ferme, fortement. Tenir quelque chose bien ferme. Frapper ferme.

  • Se tenir ferme, se tenir solidement. - Polyclète, se penchant trop sur ses chevaux, ne put se tenir ferme dans une secousse, il tomba. (François de Salignac de la Mothe Fénelon, Tél. v.) - Nous nous tenions ferme, de peur que, dans cette violente secousse des vagues, le mât qui était notre unique espérance ne nous échappât. (François de Salignac de la Mothe Fénelon, ib. VI.)

  • Faire ferme, s’arrêter dans une retraite, et tenir tête à l’ennemi. - Le général Stenau fit ferme avec deux régiments. Voltaire, Charles XII, 2.

  • (fig) (ébauche-déf|fr) - Il Fit ferme quelque temps et puis se démentit. Tristan, M. de Chrispe, I, 3. - Il faut faire ici ferme et montrer du courage. Pierre Corneille, Œdipe, v, 4.

  • Il se dit aussi de la solidité d’un terrain. - Vous trouverez de la consistance au milieu de l’inconstance des choses humaines…vous demeurerez immuables comme si tout faisait ferme sous vos pieds. Jacques-Bénigne Bossuet, Panég. St Benoît, 2.

  • Tenir ferme, opposer une résistance vigoureuse. - Toutefois il tient ferme et nous montre visage. (Du Ryer, Scévole, I, 3.) - Tantôt, sur les rives de la Loire, suivi d’un petit nombre d’officiers et de domestiques, il court à la défense d’un pont, et tient ferme contre une armée. Esprit Fléchier, Turenne. - Il tient ferme pourtant et ne perd point courage. Jean Racine, Théb. v, 3.

  • (fig) Il tint ferme contre la critique. - En tout cas, je suis très assuré que vous tiendrez ferme au milieu des ruines publiques. (Louis-Guez de Balzac, liv. I, lett. 3.) - Quil tienne ferme pour faire observer les lois. (François de Salignac de la Mothe Fénelon, Tél. XIV.)

  • Tenir ferme, ne pas renoncer à, ne pas abandonner. - Tenons ferme dans l’espérance. Jacques-Bénigne Bossuet, Sermons, Ascension. 1.

  • Parler ferme à quelquun, lui parler avec force, et de manière à lui en imposer. - Vous me parlez bien ferme, et cette suffisance… Molière, Mis. I, 2.

  • Fort et ferme, avec force, avec ardeur, avec appétit, etc. - On disputera fort et ferme de part et d’autre. Molière, Critique, 8. - Comme il sentait une grande faim à son réveil, il mangea fort et ferme. (Antoine Hamilton, Gramm. 9.) (fr-verbe-flexion|ind.p.1s=oui|ind.p.3s=oui|sub.p.1s=oui|sub.p.3s=oui|imp.p.2s=oui)

  • Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe fermer.

  • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe fermer.

  • Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe fermer.

  • Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe fermer.

  • Deuxième personne du singulier de limpératif du verbe fermer.

    Rime avec ferme

    Les rimes de ferme

    Quelles sont les rimes de ferme ?


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    Rimes riches ou suffisantes avec ferme

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    Rime pauvre
    Une rime est dite pauvre lorsque le seul phonème rimant est la voyelle tonique finale :

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux

    Baudelaire, op. cit.
    ? Rime pauvre /o/ (un phonème).

    Rime suffisante
    Une rime est dite suffisante lorsque deux phonèmes seulement sont répétés (dont la dernière voyelle tonique)

    Si mystérieux (avec diérèse : /misterijø/ et non /misterjø/)
    De tes traîtres yeux

    Baudelaire, op. cit.
    ? Rime suffisante /jø/ (deux phonèmes)

    Rime riche
    Une rime est dite riche lorsque la répétition porte sur trois phonèmes ou plus (incluant la dernière voyelle tonique)

    D'aller là-bas vivre ensemble !
    [...]
    Au pays qui te ressemble !

    Baudelaire, op. cit.
    ? Rime riche /s?~bl/ (quatre phonèmes) ;

        A     B     C     D     E     F

        G     H     I     J     K     L

        M     N     O     P     Q     R

        S     T     U     V     W     X

        Y     Z

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    Autres formes de rimes

    Une rime est dite léonine ou double quand elle comprend deux voyelles ou deux syllabes prononcées

    Il pleut ! Cela traverse
    Tout le ciel et s'enfuit.
    Il pleut ! C'est une averse
    D'étoiles dans la nuit.
    [...]
    Il pleut, il pleut, mon ange!
    Courons là-bas! Je veux
    De cette poudre étrange
    Poudrer tes blonds cheveux.

    Jean Richepin, Les caresses
    ? Rimes léonines /?v??s/ et /?vø/

    Une rime est dite trisyllabique lorsqu'elle englobe au moins une voyelle de plus que la rime disyllabique :

    Une fraîcheur de crépuscule
    Te vient à chaque battement
    Dont le coup prisonnier recule
    L'horizon délicatement.

    Stéphane Mallarmé, Poésies

    Rime trisyllabique /at?m?~/
    La femme a la priorité,
    Il a la postériorité

    L'esthète.
    Henry Jean-Marie Levet, Poésies et chansons
    ? Rime trisyllabique /j?rite/



    Quelques rimes célèbres

    Rime plate : Les rimes sont plates (ou suivies) lorsqu'elles se suivent simplement par groupe de deux ? AABB :

    Gérard de Nerval, Petits Châteaux de Bohême, Politique, 1852

    Dans Sainte-Pélagie, (A)
    Sous ce règne élargie, (A)
    Où rêveur et pensif, (B)
    Je vis captif, (B)


    Rimes croisées
    Les rimes sont croisées (ou alternées) en cas d'alternance deux par deux ? ABAB :
    Jean de La Fontaine, Fables, I

    Maître Corbeau, sur un arbre perché, (A)
    Tenait en son bec un fromage. (B)
    Maître Renard, par l'odeur alléché, (A)
    Lui tint à peu près ce langage : (B)


    Rimes embrassées
    Elle est embrassée quand elle est encadrée par une autre ? ABBA :
    Louis Aragon, Extrait du poème La guerre et ce qui s'en suivit

    Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles (A)
    Jeune homme dont j'ai vu battre le cœur à nu (B)
    Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus (B)
    Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille (A)
    [A = /ij/, B = /y/]